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suivre ce blog administration connexion + créer mon blog bienvenue au groupe nature de faverges place des combattants d'afn 74210 faverges 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 > >> 19 août 2018 7 19 / 08 / août / 2018 17:58 la linnée boréale dimanche 1 e juillet après-midi : la session botanique fmbds organisée à pralognan-la-vanoise par la société « nature en tarentaise » se termine. nous sommes tous ravis : chaque jour il y avait le choix entre plusieurs sorties, toutes les balades proposées étaient belles et intéressantes. temps magnifique, beaucoup de fleurs, hébergement confortable, accompagnateurs très compétents, ambiance sympathique…. parfait ! merci aux organisateurs ! vue depuis le télémark, notre lieu d’hébergement à pralognan avant de rentrer à la maison, nous faisons un détour : à champagny, les linnées boréales sont fleuries, un groupe les a vues vendredi. notre groupe a vu la linnée le samedi à pralognan, au-dessus du hameau de la croix, vers 1950 m, pas loin de la piste forestière de la montagne. le hameau de la croix à pralognan 1390 m chardons bleus, eryngium alpinum, au hameau de la croix dans la pessière au-dessus du village : sabots de vénus, cypripedium calceolus - protection nationale les rossechets : vue sur les montagnes de la vanoise. une belle station de stemmacantha rhapontica ssp lamarckii tige robuste (1m 50), grosses feuilles, énormes capitules - protection nationale mais nous étions un peu déçus : nous n’avons vu que des feuilles de linnéee, pas de fleurs. cette station du massif de la portetta a été découverte en 1971 par monsieur pierre cogoluenhes, lors d’une sortie dirigée par le père fritsch pendant la « semaine culturelle de pralognan ». c’était le 10 août, donc beaucoup plus tard ! (bulletin de la société d’histoire naturelle de savoie, septembre 1971) un repère : la station de linnée, c’est bien par là ! le groupe dans la station de linnée feuilles de linnée boréale, pas de fleurs ! un autre groupe l’a vue le dimanche matin à pralognan, en fleurs, dans la forêt d’isertan. cette station a été découverte par le curé de pralognan et le colonel godfery, dans les années 1930. la linnée boréale est une espèce circumboréale qui occupe une vaste aire de répartition dans le nord de l’europe, de l’asie et de l’amérique . nous l’avons vue il y a longtemps à basse altitude en scandinavie où elle n’est pas rare. elle fait partie de la famille des caprifoliacées, la famille des chèvrefeuilles. plus au sud, elle pousse en montagne. d’après flora alpina elle est présente en france, en italie, en suisse, en autriche, en slovénie et aussi dans les carpates. en france, elle est très rare. elle est sur la liste des espèces végétales protégées sur l’ensemble du territoire français. en haute-savoie , elle a été notée près des chalets de novel (st gingolph), à bellevaux, dans les voirons et dans la vallée de chamonix… mais malgré les recherches de denis jordan et d’autres botanistes, elle n’a pas été revue depuis 1947. le département de la savoie est le seul département français où l’on peut rencontrer cette plante . elle est connue en tarentaise : à champagny (5 stations), les allues (5 stations), pralognan (2 stations) et tignes (1 station)… elle a été observée dans le massif des bauges à ecole (chalet de la lanche) en 1994 … elle habite les « sous-bois et rochers moussus des forêts de conifères boréo-subalpines, sur humus brut » (flora gallica p 2014). mais deux stations se situent à découvert, au-delà de la limite supérieure de la forêt, dans des landes à ericacées, aux allues et à champagny. (lire l’article de félix benoît dans le bulletin fmbds n° 224, 2017, p 57-62). la station que nous allons voir à champagny est connue depuis longtemps, madame titus-leroux l’a découverte en 1904 (r.p.fritsch, septembre 1976 - le monde des plantes, 1907, p 323). elle a un gros avantage : elle est située à deux pas de la route. nous y sommes allés plusieurs fois. et chaque fois nous avons trouvé la linnée, plus ou moins rapidement, après avoir escaladé de gros blocs moussus. cette fois, c’est facile : pas besoin de chercher, on nous montre le bloc facile à atteindre, dont le sommet est recouvert de cette mignonne petite fleur. merci les amis ! la linnée boréale à champagny pas facile de faire des photos : c’est petit et il n’y a pas beaucoup de lumière… monique (à suivre) repost 0 published by groupe nature - dans plantes commenter cet article 10 août 2018 5 10 / 08 / août / 2018 22:44 au col du granier, quelques belles rencontres (3) la pluie était tombée pendant la nuit, les herbes étaient trempées, mais en fin de matinée, nous avons vu de nombreux papillons de jour, parmi lesquels… le cuivré écarlate , lycaena hippothoe – on rencontre ce cuivré aux couleurs éclatantes dans les prairies humides de montagne. cuivré écarlate, lycaena hippothoe le damier de la succise , euphydryas aurinia – on le trouve dans des biotopes très différents : landes sèches ou humides, tourbières, versants bien exposés des montagnes. il y a de nombreuses sous-espèces. c’est un papillon protégé. damier de la succise, euphydryas aurinia le vulcain , vanessa atalanta - photographié sur une touffe d’ortie, sa plante-hôte. vulcain, vanessa atalanta - le demi-argus , cyaniris semiargus - ils étaient deux à se régaler sur une crotte ! demi-argus, cyaniris semiargus le moiré franconien , erebia medusa – un moiré précoce, visible dès le mois de mai, alors que les autres espèces sont plutôt estivales. il n’est pas confiné aux montagnes. moiré franconien, erebia medusa nous avons rencontré aussi des papillons de nuit que l’on peut voir le jour. des petites noctuelles, la doublure jaune , euclidia glyphica - très commune dans les prairies. doublure jaune, euclidia glyphica et le mi , euclidia mi - grise avec de jolis dessins plus foncés. mi, euclidia mi le petit sphinx de la vigne , deilephila porcellus - venait-il d’émerger ? petit sphinx de la vigne, deilephila porcellus la belle chenille du bombyx porte-brosses , dicallomera fascelina –elle porte 5 « brosses » noires et blanches et des « faisceaux » (fascelina ) de poils noirs. bombyx porte-brosses, dicallomera fascelina une autre chenille très velue, celle du bombyx du chêne , lasiocampa quercus- bombyx du chêne, lasiocampa quercus une tordeuse, olethreustes arcuella – très petit (envergure 15 mm, mais bien coloré avec de jolis motifs ! une tordeuse, olethreutes arcuella et pour terminer, des petits charançon s , phyllobius sp qui font ménage à trois ! petits charançons, phyllobius sp claudie repost 0 published by groupe nature - dans papillons commenter cet article 3 août 2018 5 03 / 08 / août / 2018 21:24 le granier, les sabots de vénus et le crepis praemorsa (2) après un sympathique pique-nique, nous avons pris la route de chapareillan sur un peu plus d’un km. a la limite savoie-isère, on trouve sur la droite une zone humide intéressante « la grenouille », et il y a beaucoup de sabots de vénus. cette zone fait partie de la réserve naturelle des hauts de chartreuse (la réserve s’étend du mont granier au n à la dent de crolles au s). les falaises du granier et la zone humide le parking à droite en descendant étant occupé, nous nous garons un peu plus bas à gauche. en descendant de la voiture nous découvrons 2 pieds d’une plante rare, le crepis praemorsa, en pleine floraison. surprise ! nous ne nous attendions pas à voir cette plante à cet endroit. nous avions prévu de nous arrêter plus bas, sur la commune d’apremont, au niveau du réservoir de penay où se trouve une station découverte par les botanistes chambériens le 23 mai 1998. crepis praemorsa la voiture a bien failli les écraser ! il y en a encore quelques pieds de l’autre côté de la route. crepis praemorsa crepis praemorsa (l.) s.walther : la crépide rongée - inventaire savoie 2006 : « récoltée dès 6/1846 à apremont au col du granier par a. huguenin, toujours présente en plusieurs points de la commune- indiquée au mt joigny- dans les bauges à l’arclusaz, à a